Restructuration et mixité

En 1962, le grand projet de Louis Lacombe de déménager le lycée dans un autre lieu est enfin exaucé, lui qui songea d’abord à l’installer rue Béteille, à l’hospice des aliénés puis au grand séminaire en 1889 sans toutefois faire aboutir le dossier. Les travaux débutent dès le début des années 1960 pour une rentrée en 1963 sur une partie des terrains de l’ancien asile d’aliénés, fermé depuis plusieurs années. Le vieux Lycée, comme l’appelleront désormais les Ruthénois avec un brin de nostalgie, servira quelque temps encore pour les élèves internes, de dortoirs et de salles d’étude, avant que certaines parties soient détruites et d’autres aménagées pour le Conseil général et les services de la Préfecture.

Les événements de Mai 68 accélèrent la mixité même si, depuis quelques années, le lycée Foch y reçoit quelques élèves filles. C’est à la rentrée de septembre 1968 que le lycée Foch devient le lycée secondaire mixte (classes de seconde à la terminale) tandis que le collège Fabre accueille désormais filles et garçons de la sixième à la troisième.

La création et l’évolution de nouveaux quartiers (Gourgan, Cardaillac, Saint-Félix, Bourran…), avec l’apport de populations jeunes, entraînent la création de plusieurs écoles maternelles et primaires ainsi que d’un collège (Jean-Moulin).

L’enseignement privé se restructure à partir du début des années 2000 sous la forme de regroupement. Ainsi, Sainte-Marie et Sainte-Procule s’associent au sein du lycée François d’Estaing en 1998. Le Lycée Louis-Querbes, dans les locaux de l’ancien séminaire et du CEDEC, regroupe à partir de 1995 le Cours carré, le lycée Jeanne d’Arc qui abandonne la rue Béteille en 2021 et le lycée technique Saint-Joseph. Le Sacré-Cœur des garçons et des filles, rompant avec le Faubourg, s’installe à la périphérie sur la route de Vabre tandis qu’un établissement d’enseignement supérieur privé (Charles-Carnus) s’établit à Bourran, voisinant avec l’école maternelle et primaire de Sainte-Procule.