VI- 1959-1967. Le Stade Ruthénois ne fait plus recette et fusionne avec Onet

La saison 59-60 est une année de transition. Louis Brunet est remplacé par un tandem Rousset-Alméras. Les résultats ne suivent pas (seulement 15 points récolés en 22 matches). Le Stade termine 11^ème de sa poule et descend en Division Honneur. Division dans laquelle le club végète de 1960 à 1968 avant de retrouver le CFA. Le départ de joueurs emblématiques (Polonia, Daffri, Bartala, Abda…) ; celui d’Etienne Bastide après onze années de présidence, remplacé successivement par Claude Vergnes ; Jean Lacombe de 1964 à 1966 et Gayrard, propriétaire du café des Colonnes pour la saison 66-67 ; la valse des entraîneurs (pas moins de six entre 1959 et 1966 : Tolvay et Mercier ; Daniel Broca ; Georges Janin ; Jean Ségur et Robert Rouanet) ; des spectateurs qui désertent les tribunes et des résultats en dent de scie expliquent ce basculement et le manque d’ambition pour jouer au plus haut niveau amateur. Quelques noms ressortent pourtant de cette période : le gardien Henri Ribul de 1960 à 1963, qui gardera les buts de l’équipe de France Olympique ; Bravo, le père de Daniel Bravo, l’international passé par de nombreux clubs de Division 1.

Rouanet, entraîneur du Stade Ruthénois

M. Gayrard, président du Stade Ruthénois

La succession d’Etienne Bastide a été difficile. Quatre présidents en quatre ans n’augurent pas d’une vision à long terme pour le club qui cherche un nouveau souffle. Elle le trouve alors dans une fusion avec le club voisin des Quatre-Saisons qui bataille au sein des divisions du district de l’Aveyron. L’idée est alors de construire un club de haut niveau sur l’agglomération, à l’image de la collectivité, créée en 1964.