Entre 1997 et 2003, c’est un club sans âme, sans ressort qui fréquente le championnat de CFA et CFA2. Jusqu’à frôler même la descente en Division d’honneur. Un club trop ancré dans son récent passé ; miné par un passif financier chronique n’autorisant aucun écart. Malgré des dirigeants qui se débattent au mieux avec une situation dont ils ne sont pas responsables, mais sans trouver de solution qui permettrait au club de rebondir. Un état d’esprit qui se reflète dans la présence de plus en plus restreinte d’un public, peu enthousiaste et nostalgique des années glorieuses.

1- 1997-2001. Le RAF navigue à vue

En 1998, Bernard Charrier laisse sa place à Jean-Pierre Martel. Le nouveau président doit composer avec Frédéric Hantz, fraîchement recruté par son prédécesseur comme entraîneur. Il lui signe même un contrat de quatre ans qui, par la suite, plombera les finances du club, s’ajoutant au passif. Sportivement, le club végète en CFA, se classant dans le ventre mou du championnat (14e en 1998 ; 9e en 1999). Sans véritable ambition, les finances ne permettant pas un recrutement en adéquation avec une montée. Seuls rayons de soleil dans cet ennui sportif, les deux rencontres de Coupe de France, perdue l’une contre Nice (D2) par 1 à 0 lors du 8e tour ; l’autre contre Clermont (CFA), 1 à 0, en 32e de finale. La saison 99-2000 relance cependant l’espoir d’une montée, le club terminant à la 4e place. Un pis-aller ! L’année suivante, après une saison catastrophique, le RAF termine à la 16e place et se voit reléguer en CFA2. C’est la fin pour Frédéric Hantz, remercié et remplacé par celui que l’on a déjà appelé au chevet du RAF : Daniel Périault.

2- 2001. La crise de nerfs du RAF

La crise couve. Elle éclate sous la forme d’une Assemblée Générale du club, le 20 mars 2001. A la base, la préparation de la saison 2001-2002 sur fond de différents entre dirigeants et éducateurs. Qui se transforme, après l’intervention du président Martel et une heure et demi de débats en vote-sanction contre le comité directeur, mis en minorité. Il s’agit désormais de trouver de nouveaux hommes capables de gérer le club. Mais surprise ! Le 14 mai 2001, lors d’une nouvelle Assemblée Générale, les opposants n’ont pas trouvé de repreneurs. Jean-Pierre Martel conserve la présidence. Mais rien n’est réglé et le RAF donne l’image d’un club sans projets d’avenir, tant sportif que financier.

3- 2003. Le RAF frôle la descente en Division d’honneur

La première année de CFA2, le club termine à la 5e place puis retombe dans la morosité, en terminant à la 12e place, se sauvant de la relégation à la 85e minute de la dernière journée de championnat. Mais le constat est terrible. Le public déserte un Paul-Lignon qui ne vibre plus depuis longtemps. Les collectivités se montrent plus frileuses et les partenaires n’y trouvent plus leur compte en terme de retombées. Un électrochoc est nécessaire. Il se concrétise d’abord par la démission de Jean-Pierre Martel et l’arrivée de nouveaux hommes dans le comité directeur qui place l’entrepreneur Jean-Louis Gayrard à la présidence. Ensuite par l’arrivée d’un nouvel entraîneur, ancien joueur du RAF, Régis Brouard, qui débute à Rodez sa carrière d’entraîneur.

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