Marie Marvingt. La reine des airs

Tant d’exploits ! Tant de records en tout genre ! Tant de superlatifs associés à son nom et à l’histoire du sport, et plus particulièrement de l’aviation.

« Faire mieux, encore et toujours. » Une devise que Marie Marvingt met, tout au long de sa longue vie, en exergue pour satisfaire son insatiable besoin de défis, comme la quête d’un destin hors du commun. Car cette incorrigible touche-à-tout, qui n’a jamais cessé de flirter avec le danger, n’a vécu que par une soif inassouvie de conquêtes, repoussant à chaque fois les limites de l’impossible pour atteindre au sublime. Au point d’envisager, pour ses quatre-vingt-dix ans, de voler dans l’espace, imitant Youri Gagarine.

  1. Une vieille dame descend de l’hélicoptère à réaction dans lequel elle vient de survoler Paris. À peine le sol foulé, elle se met à sautiller de joie, comme une enfant fascinée par le cadeau qu’on vient de lui offrir. La veille encore, à quatre-vingt-six ans, elle a enfourché sa vieille bicyclette Zéphirine pour relier Nancy à la capitale. Déraisonnable ? Sans aucun doute ! Mais personne n’a jamais pu stopper la « Marie casse-cou ». Encore moins son âge dont elle repousse invariablement le naufrage de la vieillesse.

Le goût du risque, Marie Marvingt l’apprivoise dès sa tendre jeunesse en pratiquant la natation et le canoë. Pas un sport, pourtant, dans lequel elle n’épouse pas le désir de s’illustrer et d’établir des records. Si l’ascension des plus hauts sommets des Alpes n’a aucun secret pour elle, si elle pratique avec une égale dextérité le vélo, l’escrime, les sports de combat ou le bobsleigh, sa préférence se porte vers les sports aériens que sa force de caractère et son intrépidité lui permettent de maîtriser, égalant les hommes dans leur conquête de l’espace.

La voilà, le 26 octobre 1909, qui s’envole à bord de son « Etoile filante », accompagnée d’un jeune colonel, Emile Garnier. Pour devenir « la reine de l’air », elle a décidé de traverser la Manche en dépit de conditions atmosphériques désastreuses. Une pure inconscience pour les non-initiés mais une simple aventure pour Marie. Sept cents vingt kilomètres plus tard et douze heures de vol, son ballon Astra, parti de Nancy, survole la côte anglaise. Dans la nacelle, les deux aérostiers laissent éclater leur joie. À plusieurs reprises, le ballon emporté  par les rafales de vent a failli les projeter dans la mer glacée. Reste l’atterrissage ! Une première fois, la nacelle heurte des fils télégraphiques. Marie est projetée, la tête en avant, dans un buisson. Allégé de sa charge, le ballon reprend de l’altitude avant de se briser dans les branches d’un arbre. Les deux aventuriers sont blessés mais qu’importe ! Leur exploit fera date, trois mois après la traversée de la Manche par Louis Blériot.

Justement, l’aviation, Marie Marvingt veut s’y consacrer avec la même passion que pour le ballon. Son brevet de pilote en poche, le 8 novembre 1910, elle participe à plusieurs meetings aériens et remporte le prix Femina. Mais déjà, dans sa tête, fleurit l’idée de créer un avion-ambulance qui servirait à évacuer les blessés. La guerre de 14-18 lui fournira l’occasion de réaliser son projet. En créant « Les ailes qui sauvent », utilisant un monoplan Deperdussin à trois places, amphibie et muni de la télégraphie sans fil, Marie, devenue infirmière sur le front, permettra l’évacuation de près de sept mille hommes du front vers les hôpitaux.

La paix revenue, et durant le reste de sa vie, elle consacrera une grande partie de son temps à développer l’aviation sanitaire, donnant près de trois mille conférences à travers le monde.

Outre ses qualités physiques, il n’existe pas une discipline intellectuelle dans laquelle elle n’excelle pas, lui permettant de parler cinq langues, de peindre, de sculpter… Pourtant, ce qui fait de Marie Marvingt un être si exceptionnel, c’est cette constance à mener sa vie comme elle l’entend, au-delà des préjugés. Avec cette capacité de persuasion propre à convaincre les plus sceptiques. La femme est interdite de participer au Tour de France ? Qu’a cela ne tienne ! En 1908, Marie passe outre et s’élance en parallèle sur le parcours des bagnards de la route, démontrant qu’une femme est capable de rivaliser avec les hommes.

La guerre de 14-18 est-elle une affaire d’hommes ? Que nenni ! Sous le nom d’emprunt du 2e classe Beaulieu, déguisée en piou-piou, elle se bat dans les tranchées. La supercherie découverte suite à une blessure, elle continue le combat comme infirmière avant de devenir la première femme à participer à un bombardement aérien sur la garnison allemande de Metz.

Sa vie, cette « infatigable globe-trotteuse » l’aura menée tambour-battant, faisant l’admiration du Chicago Tribune qui lui décernera le titre de « femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc ».

Ses dernières années, Marie Marvingt les passe dans la région nancéenne dont elle est citoyenne d’honneur malgré qu’elle soit née à Aurillac (Cantal). De ses passions, cette femme d’exception n’a guère récolté que la gloire et les honneurs. Trop indépendante, elle n’a jamais travaillé. L’argent manque. Pour se nourrir, la vieille dame quémande auprès de ses amis ou court les cocktails. Le 14 décembre 1963, elle décède à Laxou, près de Nancy. Le dernier envol de l’âme. Sans aucun espoir de retour si ce n’est de passer à la postérité, ce Panthéon de la mémoire.

 Elles ont volé de leurs propres ailes. D’Hélène Dutrieu à Adrienne Bolland

Elles s’appellent Hélène Dutrieu, Elisa Deroche ou Adrienne Bolland. Toutes sont nées dans le dernier quart du XIXe siècle et toutes ont en commun d’avoir été des pionnières de l’aviation, au temps des Alberto Santos-Dumont, Louis Blériot ou Henry Farman. Infatigables découvreuses d’aventures, ces femmes-oiseaux ont construit dans les airs leur espace de liberté, volant de leurs propres ailes. À leur manière, chacune avec son caractère et ses idées, elles ont contribué à l’évolution de la condition féminine.

 Hélène Dutrieu. « La flèche humaine »

Petit bout de femme, le visage barré d’un sourire radieux, affectueusement appelée « quart de Vichy » par son entourage, Hélène Dutrieu possède cette faculté d’exceller dans tous les sports qu’elle touche. Indépendante et dynamique, sa force de caractère la conduit à toujours vouloir aller de l’avant, en dépit des oppositions et des accidents qui jalonnent une vie trépidante et sans temps mort. Car chez elle, la vitesse dépasse toujours la raison pour lui offrir de retentissants exploits.

Avant de prendre son envol, la jeune Hélène, entraînée par son frère Eugène, directeur sportif chez Excelsior, se lance dans la course cycliste, obtenant entre 1897 et 1898, deux titres de championne du Monde vitesse sur piste à Ostende (Belgique) avant de remporter plusieurs grandes épreuves à peine âgée de vingt-et-un ans.

Voulant vivre de sa passion, Hélène Dutrieu se produit ensuite dans des épreuves motocyclistes et d’automobiles. Son intrépidité et un courage sans faille l’amènent à tourner avec une moto dans une cage grillagée. Des démonstrations dangereuses où elle joue sa vie à chaque instant, la moindre faute pouvant lui être fatale.

Pour Hélène, toutes ces expériences ne sont que des mises en bouche. Sa passion, elle la découvre en 1908 dans les premiers essais d’aéroplane. Ses débuts sont pourtant catastrophiques. Sans aucune expérience, elle s’élance sur une « Demoiselle » prêtée par l’entreprise Clément-Bayard qui la sponsorise. Un avion ultra-léger pour une pilote dont le poids n’excède pas les cinquante kilogrammes. Quelques secondes de vol et l’aéroplane s’écrase dans une flaque d’eau.

Nullement découragée, elle s’initie au pilotage auprès de Roger Sommer et décroche son brevet de pilote le 25 novembre 1910, faisant d’elle la seconde femme brevetée au monde. La même année, elle est la première aviatrice à prendre un passager en vol.

« La Flèche humaine », comme la surnomment les journalistes, frôle aussi la mort à Odessa où son avion Sommer-Gnome s’écrase au sol après avoir heurté une cheminée, déchaînant la colère de Roger Sommer, Hélène pilotant encore sans brevet.

De 1910 à 1913, elle vole de meetings aériens en meetings aériens à travers l’Europe et les Etats-Unis, établissant une impressionnante liste de victoires et de records : prix Femina en 1910 et 1911 face à Marie Marvingt et Elisa Deroche ; record féminin de distance ; première femme à piloter un hydravion. Rien d’étonnant alors qu’elle soit la première aviatrice à recevoir la Légion d’honneur.

La guerre vient mettre un terme aux meetings aériens. De loisir, l’aviation devient un moyen moderne d’observation et d’attaque. Hélène Dutrieu, en tant que femme, ne peut pas participer aux combats aériens. Directrice des ambulances de l’hôpital Messimi, elle est ensuite chargée de la direction de l’hôpital de campagne du Val de Grâce, mettant toute son énergie à soigner les blessés.

Le conflit terminé, délaissant l’aviation, elle se lance dans le journalisme, se mariant avec l’écrivain Pierre Mortier. La plus française des Belges décède à Paris à l’âge de quatre-vingt-trois ans, le 26 juin 1961, huit ans après avoir reçu la médaille de l’aéronautique.

 Elisa Deroche. La baronne intrépide

Un numéro : 36 et une date : 17 mars 1910 font entrer Elisa Deroche dans l’histoire de l’aviation comme la première femme au monde détentrice du brevet de pilote.

Rien ne prédestine pourtant la jeune Elisa à tutoyer les nuages. Aux terrains d’aviation, elle préfère les planches des théâtres ou les expositions artistiques. Sans grand succès !

Sa vie change en 1909 quand elle rencontre Charles Voisin, un passionné d’aéronautique qui a construit, avec son frère Gabriel, un biplan qui porte leur nom. Finies les belles toilettes des soirées parisiennes. Place au gros pull et au passe-montagne. Mais regarder ces nouveaux héros décoller à bord de leurs drôles de machine ne suffit pas à la belle Elisa. Elle veut elle aussi sa part de risques et de défis. Dut-elle passer outre aux conseils de son mentor quand, pour sa première leçon en solo, elle met soudain les gaz avant de décoller sur trois cent mètres.

« My god, s’exclame, avec un humour so british, le journaliste Harry Harper qui assiste à la leçon. Les mauvaises langues avaient tort. Elle est culottée cette femme. »

Six mois plus tard, celle qui se fait élégamment appeler la baronne de Laroche obtient son brevet. Débute alors une intense campagne de meetings aériens où elle se frotte sans complexe aux pilotes masculins et à ses rivales de l’époque Marie Marvingt, Hélène Dutrieu, Jeanne Herveux ou Jeanne Pallier.

Pour tous ces pionniers de l’aviation, l’accident mortel fait partie du quotidien. La moindre erreur de pilotage ou le plus petit incident technique peuvent se révéler fatals. Elisa l’apprend bientôt à ses dépens. Le 8 juillet 1910, à Reims, son aéroplane s’écrase après une chute de soixante mètres. La mort assurée. Pourtant, l’aviatrice n’est que grièvement blessée. Souffrant de multiples fractures, elle est transportée à l’hôpital. Quelques mois de convalescence et la voilà de retour sur les terrains d’aviation.

Nouveau drame en 1912. Elisa est au côté de son amant Charles Voisin, ce 12 septembre, quand ce dernier perd le contrôle de sa voiture. Si elle s’en sort indemne, ce n’est pas le cas de Charles qui la laisse ravagée de chagrin.

Après le long intermède de la guerre, la baronne de Laroche, qui n’a rien perdu de son goût du risque, reprend les commandes pour se consacrer au vol d’altitude. À deux reprises, elle détient le record du monde avec un dernier vol à 4800 mètres.

Le 18 juillet 1919, elle est fauchée en pleine gloire. Sur le terrain du Crotoy, où elle s’entraîne pour la coupe Femina, son Caudron perd soudain de l’altitude. Elisa ne tient pas les commandes. L’avion s’écrase sur le sable de la baie de Somme. Les secours relèvent deux victimes. La baronne intrépide allait sur ses trente-huit ans.

 Adrienne Bolland. « La conquistador de l’air »

Six mois se sont écoulés depuis la mort accidentelle de la baronne de Laroche quand  Adrienne Bolland, âgée de vingt-quatre ans, obtient son brevet de pilote sur le terrain du Crotoy, à l’école de René Caudron. Le moins que l’on puisse dire c’est que la jeune femme n’a pas froid aux yeux. Un mois à peine son brevet en poche, avec seulement quelques heures de vol, elle devient la première femme convoyeuse d’avions. Adrienne, c’est sûr, a le goût du risque, qui est la marque de fabrique des grands aventuriers et explorateurs. Aller toujours plus loin, toujours plus haut, pour soi-même et pour entrer dans l’Histoire.

Une Anglaise, en 1912, a traversé la Manche depuis l’Angleterre. Adrienne sera donc la première, le 25 août 1920, à réaliser la même performance mais en sens inverse. De quoi frapper les esprits et lui permettre d’être invitée dans les grands meetings aériens où elle côtoie le gratin de l’aviation. De ces rencontres, l’idée de partir en Argentine germe dans son esprit. Officiellement, pour assurer la promotion commerciale de la marque Caudron ; dans son esprit, le projet insensé d’être la première femme à franchir la cordillère des Andes, entre l’Argentine et le Chili, à des hauteurs qui avoisinent les 5000 mètres.

René Caudron se laisse convaincre. Il lui confie deux Caudron G.3 en pièces détachées et un mécanicien, René Duperrier. En janvier 1921, Adrienne Bolland débarque à Buenos Aires. La presse évoque dès son arrivée une possible tentative de traversée des Andes. Titillée par cette annonce, Adrienne ne recule pas devant une entreprise si périlleuse. Seul problème : ses deux avions ne sont pas capables de monter à des altitudes supérieures à 4000 mètres. La mort serait fatale. Il lui faut un appareil plus performant mais René Caudron refuse.

Hors de question pour Adrienne de reculer. Elle traversera la cordillère sur un G.3 et advienne que pourra !

Le 20 mars, elle arrive à Mendoza. Le temps de se préparer et d’accomplir quelques exhibitions sur la ville andine et Adrienne Bolland décolle le 1er avril. Quelques jours plus tôt, elle a reçu dans sa chambre une visite pour le moins insolite. Une femme, se disant médium, est venue lui conseiller d’emprunter un trajet inconnu pour traverser la Cordillère. « Cette voie, lui dit-elle, vous permettra de franchir les montagnes sans vous élever à des hauteurs inconsidérées. »

Son expédition, Adrienne la raconte à la revue Icare, bien des années plus tard :

« Je décolle, à peu près sûre de ne jamais arriver. Je monte, assez péniblement, et tout à coup, j’aperçois un lac. Machinalement, je me dis : “Il est magnifique. On dirait une huître…” Aussitôt, tout me revient. Je regarde, à gauche et à droite. A droite la vallée avait l’air de s’ouvrir. A gauche, tout paraissait bouclé, mais il y avait une montagne qui, en effet, pouvait évoquer vaguement un dossier de chaise renversée, à condition d’y mettre de la bonne volonté.
II fallait choisir. Je ne sais pas ce qui m’a poussée à faire confiance à la petite Française de Buenos Aires. J’ai tourné à gauche, en pensant : “Et dire que pour une ânerie pareille, je vais sans doute me casser la figure !” J’ai volé pendant un certain temps, sans rien dans la tête que la peur. De plus, j’avais horriblement froid. Mes moyens ne m’avaient pas permis de m’équiper convenablement et je m’étais couverte tant bien que mal avec un pyjama, une combinaison de coton et un matelas de vieux journaux. J’avais les doigts gelés, malgré le papier-beurre dont j’avais essayé de les envelopper. Pas d’inhalateur, bien sûr, et le col, avec sa statue du Christ, était à 4 080 mètres. Je devais passer vers 4 200. Je volais depuis près de trois heures. J’avais beau avoir pour neuf heures d’essence, je n’en menais pas large. Tout à coup, sur ma droite, j’aperçois des cours d’eau qui coulaient dans l’autre sens. Et tout de suite après, la plaine, avec une grande ville presque droit devant moi. Santiago ? Ce n’était pas certain, mais des villes de cette importance, il me semblait qu’il ne devait pas y en avoir des quantités au Chili.
Le temps de me poser la question et j’étais dessus. On m’avait dit que l’aérodrome était à 7 kilomètres de la ville. Je fais un virage à gauche et j’aperçois, sur le terrain, des points qui brillaient sous le soleil. En m’approchant, j’ai compris : on m’attendait avec la musique militaire…
« Avec mes doigts raides, j’ai eu l’impression que je n’arriverais jamais à me poser sans casse. Mais tout s’est passé on ne peut mieux. On avait étendu sur le terrain trois drapeaux : celui d’Argentine (d’où je venais), celui du Chili et le drapeau français. J’ai touché, hélice calée, au beau milieu de nos couleurs. Je ne l’avais pas fait exprès, mais tout le monde a crié au miracle : “Quelle précision !”.
« Moi, naturellement, j’ai fait la modeste. De toute façon, j’avais trop froid pour discuter. Pour me sortir de l’avion, il avait fallu me tirer et les Chiliens avaient cassé ma ceinture, pourtant épaisse. Pour un peu, ils m’auraient cassée en deux, aussi, à force d’enthousiasme. Le général Contreras, qui commandait l’école de pilotage, avait préparé du champagne en mon honneur. Je n’aurais pas pu l’avaler : “Je voudrais un peu de café… et une glace.”
Les aviateurs n’en ont généralement pas dans leur sac à main, mais ils m’ont apporté un miroir en pied.
J’avais une figure à faire peur : on ne me voyait plus les yeux tant j’étais gonflée et mon visage était barbouillé du sang que j’avais perdu à cause de l’altitude. Une infirmière m’a retiré des caillots partout dans le nez, dans les oreilles. Et puis j’étais tellement fatiguée, surtout par les nuits blanches d’angoisse d’avant le départ, que je me suis endormie sur place, malgré le café. C’est le général qui m’a couchée, aidé d’un capitaine. Ils m’ont déshabillée… Je ne l’ai su qu’après. »

L’exploit d’Adrienne Bolland est incroyable. Au Chili, en Argentine puis en France, elle est fêtée comme il se doit. Avec seulement deux années de pilotage, elle entre dans l’histoire de l’aviation.

Son ascension ne s’arrête pas à ce seul domaine. Humaniste, aux idées progressistes mêlées à un caractère bien trempé qui ne lui attire pas que des amis, elle fréquente les artistes et les hommes politiques comme le ministre Pierre Cot, le préfet Jean Moulin ou André Malraux qu’elle soutient dans son action en faveur des républicains espagnols.

Durant l’Occupation, avec son mari, depuis sa propriété de Donnery (Loiret), elle aide aux repérages des terrains d’atterrissage pour les Alliés.

Détentrice de nombreuses décorations, Adrienne Bolland, la conquistador des Andes, décède le 18 mars 1975 à Paris.

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