II- 1930-1940. L’affirmation du football (II)
2- Les premiers présidents
Tout au long de cette décennie qui voit la naissance du Stade Ruthénois football et son affirmation au sein du milieu sportif, quatre présidents se succèdent à sa tête : Philippe Rosenfeld. Né à Borça (Serbie) le 28 mai 1880, il arrive en France en 1913. Naturalisé en 1926 à Paris ainsi que ses enfants, il s’installe à Rodez comme horloger-bijoutier. Amateur de football, il prend la présidence du Stade Ruthénois de sa naissance en 1929 jusqu’en 1933. Des difficultés financières provoquent la liquidation judiciaire de sa bijouterie, le 3 mars 1934. Vient la guerre et les lois sur les Juifs décidées par le gouvernement de Vichy. Le 22 octobre 1941, son commerce est mis sous administration provisoire par Vichy en tant qu’entreprise appartenant ou étant dirigée tout ou partie par des Juifs. Un mois plus tard, le 18 novembre, Philippe Rosenfeld se donne la mort par pendaison.

Philippe Rosenfeld. Premier président du Stade Ruthénois
Gaston Puech lui succède de 1933 à 1936. Le football, il connaît. Il y consacre une grande partie de sa vie. Depuis ses années de lycéen au Lycée de Rodez avec lequel il devient champion de France en 1913. Puis à la faculté durant ses études vétérinaires. Installé à Rodez, il n’a de cesse de promouvoir le football et joue lui-même jusqu’à 45 ans. Avec Philippe Rosenfeld, il est à la base de l’entrée du Stade Ruthénois football au sein de l’Omnisports. Après ses trois années de présidence à la tête du club, Gaston Puech s’investit encore dans le football en devenant le premier président du District de l’Aveyron football.
De 1936 à 1940, deux autres présidents prennent en charge le club. Georges Petit, quincaillier, de 1936 à 1938 puis le garagiste Auguste Albouy, de 1938 à 1940.
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !