Portraits. Georges Janin, de l’O.M. à Rodez
Né en 1912, Georges Janin débute, à 15 ans, à l’U.S. Marocaine. Repéré par des recruteurs, il débarque, en 1935, à l’Olympique de Marseille, pour y signer son premier contrat. Après l’épisode marseillais, Janin est transféré au Red Star. C’est dans ce club qu’il connaît l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France contre l’Autriche, avant d’être sélectionné, à trois reprises, dans l’équipe de Paris.
Après l’épisode parisien, Georges Janin porte successivement les couleurs de Roubaix, des Girondins de Bordeaux avant de rejoindre, en 1942-1943, l’U.S.A. Perpignan, finaliste de la Coupe de France, zone Sud. Au temps de l’Occupation, il fait partie des équipes fédérales affectées à Montpellier. Après une saison à Nîmes, il retourne à Perpignan avant d’entamer, dès 1947, une carrière d’entraîneur-joueur à Cransac, du temps où le Racing rivalisait, en compagnie du Stade Ruthénois, avec les meilleures équipes de la région. Les anciens supporters se souviennent de ces derbys, toujours très athlétiques, pour ne pas dire plus, où les Dominguez, Cosson, Roques, Asboth, Pérez, Raynal et autre Roques n’abandonnaient pas un pouce de terrain à leurs valeureux adversaires Torroja, Wolf, Utrilla Emile ou Portal.
De 1962 à 1963, il passe dans « le camp ennemi » pour assurer durant une saison l’entraînement d’un Stade Ruthénois moribond.
Georges Janin n’est autre que le père de Claude Janin, brillant joueur des années 60-70 au sein du Stade Ruthénois, devenu par la suite entraîneur au sein de plusieurs clubs aveyronnais. Tel père, tel fils, pourrait-on dire !
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