Portraits Henri Ribul. Et Viva Mexico !
Deux petites années au Stade Ruthénois pour le jeune Henri Ribul, un gaillard de 19 ans, venu du Tarn voisin, de Revel exactement où il est né. De quoi s’affirmer dans les cages ruthénoises et y laisser un souvenir durable, même si son nom ait oublié des générations actuelles. Avant de partir aux Girondins de Bordeaux pour n’évoluer qu’avec la réserve, de 1962 à 1964. Car, Henri Ribul n’accèdera jamais au monde professionnel, souvent barré par la concurrence. Retour en 1964 dans le Tarn pour signer à l’Etoile Sportive Castraise, club dans lequel il finira sa carrière en 1971. C’est dans ce club qu’il connaît les joies de la sélection en équipe de France amateurs. En 1966, il est dans les buts pour affronter l’Espagne, vainqueur 4 à 1. Un préambule à sa sélection, en 1968, pour les Jeux Olympiques de Mexico. Il y côtoie des joueurs de la classe de Jean-Michel Larqué, Daniel Horlaville ou Yves Triantafilos. Titulaire lors des deux premiers matches victorieux contre la Guinée et le Mexique, il reste sur le banc pour assister à la défaite contre la Colombie. Qu’importe ! La France est qualifiée pour les quarts de finale. Ribul retrouve sa place de titulaire mais la France échoue contre le Japon. Ce sera sa dernière sélection.
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